Les Gardien de la Galaxie Vol. 3 critique.
Note 4,5/5
Une bouffée d’air frais pour le MCU. C’est comme cela que l’on peut considérer Les Gardiens de la Galaxie Vol.3 qui clôt la trilogie du réalisateur James Gunn pour Marvel, achevant ainsi son contrat puisqu’il est maintenant dans les hautes sphères de Warner pour relancer l’univers DC.
On l’attendait depuis quelques mois ce revival du MCU car les dernières productions laissaient plutôt à désirer et, petit à petit, lassés par la qualité médiocre des dernières productions, les fans se plaignaient sur les réseaux. Il n’e fallait pas grand-chose pour que la franchise perde son public en masse.
Et voici venir Saint Gunn avec le troisième volet des aventures de l'escuade la plus barrée de la galaxie. La joyeuse équipe est de retour dans un final, pas si jovial que ça en fait. Et c’est ce qui fait que ce film fera la différence. L’adieu de James au MCU est magistral.
Bénéficiant d'effets spéciaux aux meilleur de leur forme, d'un scénario béton et d'une mise en scène limpide, ce troisième volume est le meilleur de la trilogie.
Gunn nous gratifie d'un au-revoir des plus jouissifs. Sans divulguer l'intrigue, le traitement donné à certains personnages renforce la sympathie qu'on avait pour eux et l'univers des Gardiens prend toute sa splendeur dans ce nouvel opus. Un univers très science-fiction, très métaphysique et très fantasmagorique. On est loin des simples super-héros évoluants dans les rues de New York.
Un bestiaire digne d'une fresque dantesque qui aurait pu sortir tout droit du cerveau fou d'un certain Dr. Frankenstein.
On retrouve donc l'équipe dirigée par Star Lord et tout l'univers qui l'entoure, avec ses morceaux musicaux vintage, ses gags plats et ses personnages limite benêts qui font toute la joie et la bonne humeur du film.
Heureusement car certaines scènes et personnages ne prêtent pas à rire. Entre un bestiaire galactique bizarroïde et les expériences du vrai méchant de l'histoire, le design de certaines créatures frisent avec la folie des plus grands maitres du fantastique. Cela fait penser à un mélange de H.R. Giger pour son côté biomécanoïde et de Tim Burton flagrant pour le visuel qui malaxe expériences sur les animaux, biologie, robotique et séquestration d'enfants. Le Maître de l'évolution est l'un des méchants les plus convaincant du MCU.
A cela s'ajoute des scènes relativement violentes pour un MARVEL: ça charcle, ça décapite et ça embroche à tout va. Même le méchant y a droit avec un final visuellement assez "dégueu".
On ne rajoutera rien de plus pour ce troisième volume qui est à voir et revoir sur grand écran pour ses subtilités . Mais une chose est maintenant sûre: les héros style Avengers, c'est terminé pour le MCU qui doit se démarquer par ce genre de productions.
En fermant la porte MARVEL pour DC, James Gunn en ouvre une nouvelle: celle du renouveau de la maison aux idées. Espérons que cela dure.
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