Jouons franc jeu, ces trois programmes de minis films étaient assez mitigés. De violences en cruautés morales et physiques en passant par de l’injustice sociale, cette série de courts métrages ont tous eu au moins un point commun; celui de nous pousser à réfléchir sur les conditions de vie des habitants entre la Colombie et l’Iran.
Mrs. Iran’s Husband a reçu le prix du meilleur court métrage. Ce film qui traite du sujet de l’homme et ses femmes pour assurer le travail derrière, les tâches ménagères, les animaux à s’occuper quand le mari ne sera plus là. Egalité homme femme dans ce pays d’Orient? Il y a matière à réflexion.
Dans l’ensemble, cette sélection fut à moitié bien choisie. D’un côté, il y a les films d’une cruauté extrême entre la vache affamée qui mange un tétraplégique et le jeune homme qui massacre à coup de hache son père dans le cadre d’un héritage, et de l’autre les films un peu moins crus mais mélangés de tristesse, d’amour et de joie tout de même.
Ces seize films ont tous eu une morale. Belle ou cruelle, elle a amené le spectateur à réfléchir sur les divers thèmes de la vie: la mort, le souvenir, l’amour (forcé), la maladie, le temps qui passe, les blessures à panser, le fait d’avancer vers l’avenir après la perte d’un être cher, et aussi sur le fait de vivre intensément avec les gens qui comptent le plus pour nous tant qu’il est encore temps.
Trois programmes de cinéma bien singuliers qui ont fait sourire, s’émouvoir, parfois fermer les yeux du spectateur (à cause de cette cruauté humaine) et rarement rire grâce à des enfants qui improvisent des jeux dans des rues détruites à cause de la guerre. L’Art et l’aspect coloré se sont même invités dans les pires moments d’un court métrage. Histoire de mettre au public un peu de baume au coeur…
Et pour finir ce bilan cinéma, il faut tout de même passer aux remerciements: un tout particulièrement au FIFF et à toutes les personnes qui le font. Des professionnels du cinéma qui donnent corps et âmes pour mener à bien ce festival qui dure depuis bientôt quarante ans (en 2026) et qui a su mélanger avec brio, cette année, le rap et le 7ᵉ Art si cher au public de plus en plus nombreux à chaque nouvelle édition.
Merci à tous et rendez-vous l’année prochaine!
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