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FIFF 2022: un goût d'apocalypse

Dernière mise à jour : 19 avr. 2022

Pour sa 36e édition le FIFF fait peau neuve et consacre sa section "cinéma de genre" à la fin du monde. Le public est invité à choisir ses cinq meilleurs films consacrés à ce genre parmi une sélection de 51 titres.



Un goût d'apocalypse


«Depuis plusieurs années, nous nous demandions comment aborder la question brûlante de l’état de la planète, explique le directeur artistique Thierry Jobin. Il faut bien avouer que les multiples documentaires produits par des stars qui se baladent en jets privés ou hélicoptères pour filmer les derniers ours blancs ne nous ont guère convaincus éthiquement. Et soudain, devant la recrudescence des films postapocalyptiques – de Tides du Suisse Tim Fehlbaum à Finch, le dernier grand rôle de Tom Hanks pour Apple TV, sans oublier la série Y: The Last Man avec Diane Lane diffusée sur Disney+ – ce genre s’est imposé à nous comme la meilleure manière d’interroger l’attention portée à la nature. Mais pas seulement: car ce genre questionne également les choix politiques, culturels, économiques et philosophiques de l’humanité. En un peu plus d’un siècle de cinéma, cette peur déjà évoquée 2000 ans avant Jésus-Christ dans la littérature, n’a cessé de relayer les angoisses du nucléaire, de la nature blessée, des dérives militaires et industrielles, ou encore des chocs socio-économiques. Peu de genres ont accompagné les tourments de ce monde avec une telle acuité.»


De l’ouverture à la clôture, en passant par une soirée spéciale Soylent Green (Soleil Vert), chef-d’œuvre de 1973 réalisé par Richard Fleischer qui se déroulait en… 2022, le 36e FIFF va rayer les rétines et serrer les estomacs.


Dès à présent et jusqu'au 14 novembre, la manifestation invite le public à choisir ses 5 meilleurs films consacrés à l'apocalypse parmi un panel très dispartate de 51 titres. Ce choix très subjectif comporte des séries B parfois pertinentes, des blockbusters souvent indigestes et un petit nombre de chefs-d'œuvre visionnaires.


Nouvelle identité visuelle


Pour faire passer la pilule, le FIFF devait se présenter sous les meilleurs atours. Après cinq années d’aventures colorées avec l’agence Asphalte Design, devenue MiNT, le Festival a remis son identité visuelle au concours en cherchant à nouveau une agence fribourgeoise capable de communiquer son audace et ses engagements. C’est by the way studio qui l’a emporté avec une proposition originale qui saura capter tous les publics. Pour Victor Ramalho, directeur de l’agence, «Il s’est agi de mettre le cinéma au centre de l’identité du FIFF, tout en explicitant que le festival, c’est justement tout ce qu’il se passe autour, avant et après les projections, les rencontres et les échanges, avec l’humain (le public) au cœur du propos. Aborder la thématique de la fin du monde est un super challenge. C’est un univers visuel riche qui remet en cause nos habitudes et notre société au sens large. Nos équipes se sont attelées à développer une campagne de communication qui, plutôt que de proposer des réponses, fait la part belle aux questions. Que se passe-t-il ? Qui sommes-nous ? Survivants ou responsables?»



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