«Andor» saison 2: critique sans spoilers

Acclamée par la critique et le public dès sa première saison, Andor revient sur Disney+ à partir du 23 avril. Nous avons eu le privilège de visionner cette saison de douze épisodes en avant-première. Voici notre critique et nos impressions sans spoilers.

La saison deux, qui bénéficie d'un budget hors du commun, met la barre très haut côté décors, effets spéciaux et casting.

Cette série dramatique, située dans l'univers de Star Wars, raconte les cinq années précédant la Bataille de Yavin (Rogue One), elle-même préquelle de Un Nouvel Espoir. Ici, pas de Jedi, pas de Yoda, pas de famille Skywalker, ni de personnages héroïques, à l'exception de Cassian Andor et des rebelles.

Comme dans toutes les séries Disney, l'action peine à s'installer, avec l'introduction de nouveaux personnages, la pérennisation des protagonistes de la première saison, ainsi que des intrigues politiques (notamment autour de la sénatrice Mon Mothma) et leurs enjeux pleins de non-dits, de corruption et de manœuvres sournoises.

Assurément très politique et complexe dans sa première partie (épisodes 1 à 7), la série prend un tournant décisif à partir du huitième épisode. Bien que cette première partie puisse paraître interminable, elle s'avère essentielle pour comprendre la genèse de la rébellion et l'identité de ses instigateurs.

Fidèle à elle-même, par moments dérangeante et violente, Andor continue de frapper fort. L'avènement de l'Empire évoque de manière trouble un autre empire, bien réel, des années 1935-1945 avec la montée du nazisme, créant par instants une atmosphère lourde, oppressante.

La saison raconte la mainmise de l'Empire sur une minière appelée Ghorman et sur ses gisements, obtenus par des moyens peu scrupuleux, ce qui aboutira à un massacre et à la prise de contrôle de la planète. Les enjeux de chaque personnage sont si complexes que l'on pourrait s'y perdre au fil des épisodes. Mais, au final, tous se réuniront pour découvrir les vérités désormais connues.

Cette deuxième saison, qui sera la dernière, est sans conteste une préquelle plus adulte et moins Space Opera que la plupart des productions Star Wars, ce qui apporte une touche dramatique indéniable et bienvenue à la saga.

Sur Disney+ à partir du 23 avril.