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Photo du rédacteurJean-Marc Detrey

Alien Romulus, l'horreur pure est à nouveau parmi nous

Les aficionados l'anticipent depuis longtemps, oscillant entre fébrilité et inquiétude, mais surtout impatience. Des mois durant, les articles se sont multipliés pour présager ce cinquième opus d'Alien, pur produit de la franchise (les crossovers avec Predator mis à part), porté par un réalisateur éprouvé et un producteur qui n'est autre que Ridley Scott, le metteur en scène du premier film. Scott s'est récemment exprimé pour appuyer Fede Alvarez dans son entreprise de ramener l'horreur spatiale à son apogée. Force est de constater que le pari est relevé avec brio. Analyse.

Pourtant, la victoire n'était pas assurée d'emblée. À chaque nouvelle apparition du xénomorphe et de son univers, les attentes sont immenses et les déceptions ont été tout aussi grandes pour certains. Les bandes-annonces, bien conçues, mettaient l'accent sur la tension et les créatures emblématiques de H.R. Giger, sans toutefois dévoiler le scénario. Première impression : on dirait qu'on nous ressert du Alien avec, comme c'est la tendance, des jeunes adultes pour séduire le public plus jeune.

C'est effectivement le cas. Et la première demi-heure peut laisser perplexe. Mais heureusement, lorsque le petit groupe arrive à la station Romulus et Remus, on est totalement captivé par une atmosphère familière.


L'histoire est censée se dérouler entre "Alien" (1979) et "Aliens, le retour" (1986), tout en suivant les événements de "Prometheus" et "Covenant".

Les scénaristes ont dû jongler avec tous ces éléments pour créer une histoire cohérente. Ajoutez à cela la passion d'Alvarez pour la saga, et tous les ingrédients sont réunis pour ravir les fans.

Une fois à bord de la station laboratoire, l'essence des films de la saga se retrouve dans les scènes, les dialogues et même dans la bande-son.

Les androïdes, figures emblématiques de cet univers, sont omniprésents et réservent notamment une surprise étonnante qui promet d'engendrer de vifs débats dans le monde du cinéma prochainement.

Les spectateurs feront face aux Facehuggers obstinément déterminés à "féconder" les pauvres protagonistes, aux chestbursters et aux xénomorphes, plus intimidants et gluants que jamais, ainsi qu'à deux naissances, dont la dernière est particulièrement inattendue et s'aligne sur les théories controversées des deux premiers préquels, Prometheus et Covenant.

Au final, on obtient un film remarquable de la saga. Bien qu'il ne soit pas parfait, car le film original demeure le meilleur, chaque aficionado trouvera un détail qui ne correspond pas à sa vision. Cependant, Fede Alvarez a amplement mérité sa place dans le panthéon des réalisateurs qui ont contribué avec succès à l'élucidation des mystères toujours bien préservés de la compagnie Weyland-Yutani.


1 Comment


Clapman
Clapman
Aug 19

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