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Journées de Soleure 2025: coup d’envoi!

Photo du rédacteur: Raphael FleuryRaphael Fleury

Dernière mise à jour : il y a 3 jours

Le coup d’envoi des 60es Journées de Soleure a été donné mercredi en fin de journée. Rendez-vous incontournable du septième art en Suisse, ce festival a lieu dans la ville baroque du 22 au 29 janvier. Huit jours consacrés au cinéma suisse. Nous sommes sur place pour vous en parler.


La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider aux 60es Journées de Soleure
La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider entourée de Niccolò Castelli et Monica Rosenberg Photo ©Raphael Fleury

Les Journées de Soleure se déroulent dans un écrin sublime: la vieille ville de Soleure –et ses alentours. C’est mercredi après-midi, nous nous rendons à la Reithalle, où a lieu la cérémonie d’ouverture des 60es Journées de Soleure. Nous sommes venus en avance: une invitée de marque sera présente, nous ne voulons pas manquer son passage. Nous patientons dans le froid –le mercure avoisine les zéro degré. Nous jetons un coup d’œil sur l’entrée de la Reithalle: le tapis rouge se détache vivement dans la grisaille hivernale. Nous nous approchons. Deux agents de sécurité gardent l’entrée. Nous présentons notre badge de journaliste, les agents s’effacent aussitôt. Nous faisons quelques pas sur le tapis rouge. Regardons l’heure. Quelques minutes plus tard, notre patience est récompensée: la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider arrive. Des mains sont serrées. Des sourires échangés. Des paroles, aussi. La cheffe du Département Fédéral de l’Intérieur, responsable de la culture en Suisse, est rejointe sur le tapis rouge par Niccolò Castelli –le directeur artistique des Journées de Soleure– et Monica Rosenberg –la directrice opérationnelle du festival. Nous immortalisons ce moment.


Discours d'ouverture de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider


Nous sommes loin de tout comprendre au discours d’ouverture de la conseillère fédérale –une bonne partie de ce discours est en allemand. Mais nous retenons l’essentiel: la socialiste jurassienne rappelle que la culture est indispensable, peut-être plus que jamais en ces temps d’incertitude et de quête d’identité que nous traversons. Elle insiste sur le rôle du festival soleurois: «Depuis leur création, lance-t-elle, les Journées de Soleure observent, examinent et questionnent la Suisse et son identité; ou plutôt ses identités, qui la mettent en mouvement, en rupture, en recherche d’équilibre.»

 

Die Hinterlassenschaft des Bruno Stefanini –film d’ouverture, en lice pour le Prix du Public


Le réalisateur Thomas Haemmerli prend la pose devant l'affiche de son film Die Hinterlassenschaft des Bruno Stefanini  Photo ©Raphael Fleury
Le réalisateur Thomas Haemmerli prend la pose devant l'affiche de son film Die Hinterlassenschaft des Bruno Stefanini Photo ©Raphael Fleury

Après les discours, place au septième art. Nous nous plongeons dans le film Die Hinterlassenschaft des Bruno Stefanini de Thomas Haemmerli. Il s’agit d’une première mondiale. Le film concourt dans la catégorie Prix du Public. Il sera projeté à deux autres dates dans le cadre des 60es Journées de Soleure: le vendredi 24 janvier à 20h30 dans cette même Reithalle, et le lundi 27 janvier à 14h45 au cœur de la vieille ville, dans le Landhaus.

 

Après la projection du long métrage de Thomas Haemmerli, nous promenons notre regard sur la salle: elle est pleine ce mercredi soir 22 janvier –quelque 900 invités issus des milieux culturels, politiques et économiques. Beaucoup de monde pour un documentaire qui, s’il nous a paru peu intéressant, anecdotique, n’en a pas moins atteint ce qui était probablement son objectif: répandre de la bonne humeur par son ton léger, par ses traits d’humour nombreux. Quelle meilleure manière en effet pour lancer un festival? À cet égard, et bien qu’il ne nous laissera pas un souvenir impérissable, Die Hinterlassenschaft des Bruno Stefanini a été un succès: le film a provoqué à maintes reprises des éclats de rire.

 

Il est à relever que, cette année aux Journées de Soleure, un nombre important de films s’intéressent à ce que nous transmettons à notre postérité. C’est justement le cas de Die Hinterlassenschaft des Bruno Stefanini. Le documentaire de Thomas Haemmerli raconte le parcours du magnat immobilier Bruno Stefanini depuis ses débuts dans un milieu modeste. En cours de route, le film se penche sur différents événements du XXe siècle et aborde deux thèmes en particulier: la biographie personnelle au sein de l’histoire et, donc, le désir de transmettre quelque chose de durable à la postérité.


Le programme anniversaire: «Imaginaires du Jura»


À l’occasion de cette édition anniversaire, les Journées de Soleure consacrent une partie de leur programme au paysage jurassien. L’intitulé «Imaginaires du Jura» regroupe plus de 30 films réalisés en plus d’un siècle, qui tous font la part belle à ce paysage unique. La sélection comprend également des productions récentes, dont Un ours dans le Jura de Franck Dubosc ou Le roman de Jim des frères Larrieu avec Laetita Dosch dans le rôle principal. Le Kunstmuseum de Soleure fait, lui, écho à cette rétrospective avec une exposition du même titre pour explorer le Jura à travers le prisme de l’art plastique.

 

Pour aller plus loin, nous vous invitons à jeter un coup d’œil, si ce n’est pas déjà fait, sur les articles Soleure 2025 : la rétrospective sur le Jura et Un voyage cinématographique dans le Jura. Ou, mieux encore, rendez-vous aux 60es Journées de Soleure pour découvrir l’un des nombreux films de la rétrospective. C’est en ce moment à Soleure, et jusqu’au mercredi 29 janvier !

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