
Annabelle Annabelle (v.o)

Date de sortie | 08.10.2014 |
Durée | 98 minutes |
Age | 16/16 |
Pays | États-Unis (United States) |
Distributeur | Warner Bros. |
Genre | Horreur , Epouvante |
Réalisateur | John R. Leonetti |
Acteur | Ward Horton Annabelle Wallis Alfre Woodard |
Producteur | James Wan |
Note CLAP.CH |
|
Note du public |
|
Voir la bande annonce |
Synopsis
Une nuit, les membres d'une secte satanique s'introduisent dans leur maison et agressent sauvagement le couple, paniqué. Et ils ne se contentent pas de faire couler le sang et de semer la terreur – ils donnent vie à une créature monstrueuse, pire encore que leurs sinistres méfaits, permettant aux âmes damnées de revenir sur Terre : Annabelle…

Remy Dewarrat | Lundi 6 octobre 2014
POUR
Même si le film de John R. Leonetti n'est pas une totale réussite, il a le mérite de remettre les pendules à l'heure où les soit-disants fans de cinéma fantastique ne jurent bientôt plus que par la surenchère de gore et de déviance en tout genre, sous couvert d'un humour ou d'un divertissement, ce qui laisse songeur quant à la santé mentale de certain(e)s. La scène la plus sanglante du film intervient dans les dix premières minute pour laisser place à une angoisse beaucoup plus subtile, se basant surtout sur les ambiances et les effets sonore. La poupée titre ne prend pas vie et n'en reste pas moins inquiétante à chacune de ses apparition à l'écran.
Leonetti joue avec les nerfs de ses spectateurs au travers d'une jeune mère devenue le jouet d'une force démoniaque très classique représentée par un diable saint-sulpicien revêtant les atours d'un bouc. On comprend le malaise qui s'empare de cette femme parfaitement banale qui s'occupe de son bébé en restant chez elle et Annabelle Wallis le rend parfaitement bien, sans jouer la surenchère tellement prisée d'un public devenu de plus en plus pervers quand il s'agit de fantastique, préférant primer une horreur comme Alleluia de Fabrice du Wetz qui n'a d'autre raison d'être que de flatter les esprits les plus déviants et friands de malsain, au lieu de privilégier une vraie atmosphère étrange.
Annabelle recèle quelques séquences à la tension palpable comme la vision d'une enfant, a priori normale, devenant terrible en un seul mouvement, un objet du quotidien qui devient autonome, des sons omniprésents et stressants, ou ce passage magnifiquement angoissant dans un ascenseur. Cette scène à elle seule prouve que l'angoisse peut se nicher n'importe où et qu'elle n'a pas besoin de grand chose pour mener à bien sa mission.
Le film a aussi le mérite d'une certaine rigueur et ne se contente pas d'empiler les moments chocs, comme il est trop souvent le cas dans ce genre de production, en s'accrochant à un thème qui tient parfaitement la route: la transmission. Sans être le film fantastique de l'année, Annabelle est une bonne surprise et pour autant que l'on ne cherche pas la surenchère à tout prix, il constitue un bon moment de frisson où la peur n'est pas synonyme de violence stupidement qualifié de décomplexée, et c'est assez rare pour le signaler.
Minnie Equey | Lundi 6 octobre 2014
CONTRE
Suite au succès du film Conjuring: Les dossiers Warren (2013) et particulièrement de la poupée possédée, l'idée d'un film était indéniable pour James Wan réalisateur du film précité.
Cependant, ce n'est pas à ce dernier à qui revient la tâche d'expliquer l'histoire de ce jouet. C'est John R. Leonetti, directeur de la photographie dans la plupart des films du réalisateur d'Insidious (2010) qui s'attelle à rendre vie à Annabelle.
Autant dire que ce n'est pas ce qui va sauver le film. En effet, si les années 60 sont retranscrites de manières respectueuses, il est désolant de voir que le reste n'est que débauche d'effets spéciaux maîtrisés de façon aléatoires. Les scènes se suivent et ressemblent à un mauvais film pour adolescents en mal de sensations. Les amateurs et fans du genre ne retrouveront en rien les aspects effrayants de ce type de réalisation.
Les protagonistes sont certes intrigués par les événements mais hormis des cris tout du long, l'on a peine à s'y intéresser. A noter que bon nombre de comédiennes de tous les continents ont été casté pour le rôle de la jeune Mia. Et c'est une jeune britannique Annabelle Wallis plus habituée à des rôles secondaires qui décroche le rôle. Afre Woodward vue dernièrement dans 12 Years A Slave (2013) tient le rôle d'une des voisines.
Mais la curiosité même des personnages réside principalement en Annabelle elle-même. En effet, le film doit principalement son intérêt minime à la poupée maléfique. Le design et l'aspect angélique teinté d'une trace démoniaque en font un des atouts majeurs de cette réalisation. Et c'est là hélas que le bât blesse. Un film ne peut être apprécié que si le spectateur est invité à être en admiration d'un accessoire, certes réussi, mais que secondaire.
Un film sans intérêt réel si ce n'est de faire peur aux quelques frileux peu habitués à ce genre. Les friands eux se contenteront d'un léger sourire du bout des lèvres et essayeront tant bien que mal de ne pas s'ennuyer.
Bryan | 01.07.2015 22:40
Albus | 11.10.2014 03:34
Votre commentaire sera validé par notre cher administrateur...