
The Amazing Spider-Man : Le destin d'un héros The Amazing Spiderman 2 (v.o)

Date de sortie | 30.04.2014 |
Durée | 145 minutes |
Age | 14/14 |
Pays | États-Unis (United States) |
Distributeur | Sony/Disney Suisse |
Genre | Action |
Réalisateur | Marc Webb |
Acteur | Jamie Foxx Andrew Garfield Paul Giamatti [+] |
Note CLAP.CH |
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Note du public | Aucun vote |
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Synopsis

Jean-Marc Detrey | Lundi 28 avril 2014
POUR
Fan de la trilogie de Sam Raimi, il a fallu à votre serviteur trois visions du premier Spider-Man de Marc Webb pour plainement l'apprécier et se dire que, oui c'est bien, vivement la suite.
Et la voilà, enfin. Amazing Spider-Man 2 est maintenant dans les salles obscures et déchaîne les passions.
Attendu au tournant par les fans, Marc Webb ne devait pas faillir à l'attente et offrir une suite plus originale que le premier opus qui contait à nouveau les origines de l'homme araignée. Mis à part les râleurs fans de Raimi et les fans de la BD, ce fut là ça seule grosse mauvaise critique en son temps.
Le réalisateur signe donc un film avec une intrigue relativement bien tissée qui sent bon la préparation de diverses suites et spin-off.
Ce pure produit commercial n'est de loin pas un chef d'oeuvre mais il remplit allègrement son contrat de cinema de divertissement pour les fans et les ados, tout en étant un peu longuet.
Les scènes d'actions sont menées rondement, les plongeons du tisseur au milieu des grattes-ciels de New York sont bluffants de vérité, vertigineux et ses mouvements et déplacements sont rapides, moins balourds. Au passage, surveillez bien la forme d'un quartier vu du ciel. Il a un peu beaucoup la forme d'un certain logo qui ressemble à un A connu !
La où le bas blesse, ce sont les longues scènes de relations entre Peter et Gwen. On se surprendrait presque à tomber les paupières. Mais quand on connait le final, que l'on ne peut pas révéler sous peine de spolier, on comprend un peu mieux. Même si on a un sentiment de bâclé et de non profondeur, tout de même, le réalisateur est nettement plus à l'aise avec le suspens et l'action qu'avec l'eau de rose.
Venons-en aux méchants. Très vite, dans le premier opus, on comprend que les déboires du "monte en l'air" proviennent essentiellement de la compagnie de Norman Orborn, OSCORP.
Cet épisode confirmant la règle, lâche trois super-méchants et nous offre quelques appartions tout aussi excitantes au détour d'une scène relativement rapide, il ne faudra pas trop cligner des yeux dans la visite des labos d'OSCORP.
Si l'apparition du Rhino est légère et la venue du Bouffon Vert cruciale pour l'histoire, le vrai méchant c'est Electro.
Et Jamie Foxx prend son rôle très au sérieux. Que cela soit autant sous sa forme d'électricien benêt au départ que dans sa mouture finale il provoque des frissons sur les bras tout de même.
Au final, on se retrouve avec un film qui tient la route, qui remplit son contrat d'amusement mais qui dure trente minutes de trop. Par contre, il est loin du ratage annoncé par certains critiques.
Ce qui nous amène gentiment à Amazing Spider-Man 3 dont la date de sortie est déjà arrêtée en 2016 et on s'en réjouit.

Laurent Billeter | Lundi 28 avril 2014
CONTRE
Pour ce deuxième volet de la célèbre araignée volante, on retrouve la même équipe devant et derrière la caméra. C'est en effet le réalisateur Marc Webb ((500) jours ensembles 2009) qui met en scène ce second opus.
Le cinéaste ne s'arrête pas là puisqu'on le retrouvera à la tête du troisième épisode de la saga, mais également du quatrième long-métrage. Il a en effet récemment signé un contrat lui permettant de couvrir Spider-Man dans les années à venir, contrairement à Andrew Garfield (The Social Network 2010) et Emma Stone (The Croods 2013), qui ne rempileront pas après la trilogie, selon les dernières nouvelles.
Ce qui aurait pu être ainsi un point fort se transforme donc très probablement en faiblesse. L'expression dit qu'on ne change pas une équipe qui gagne, mais que faire lorsque celle-ci n'est pas si prolifique qu'il n'y paraît. En comparaison The Amazing Spider-Man (2012) a engrangé « seulement » 750 millions de dollars contre plus d'1 milliard pour Iron Man 3 (2013).
The Amazing Spider-Man: le destin d'un héros étale d'emblée plusieurs défauts et erreurs. Certes, Peter Parker (Andrew Garfield) est confronté à des choix cruciaux et à différents méchants. Malheureusement aucun personnage ou élément n'apporte la contenance attendue dans l'histoire.
Presque tout le film traite avec platitude les décisions difficiles des protagonistes. Même Electro (Jamie Foxx) reste faible en étant peut-être trop mis à l'écart. Il aurait en effet été plus intéressant d'en savoir plus sur la vie de ce personnage que celui d'Harry Osborn (Dane DeHaan).
On en revient même à se demander si cet opus n'a pas été bâclé dans la conception des décors et des effets spéciaux. La composition orchestrale, qui semblait promettre avec la participation de Hans Zimmer (12 Years A Slave 2014), est également inadaptée pour la saga Spider-Man. En effet, les approches musicales restent incohérentes par rapport aux séquences du film.
Ce second opus s'adresse très certainement aux passionnés de Spider-Man et aux spectateurs appréciant les films pour adolescents et également aux inconditionnels du créateur Stan Lee, qui fait à nouveau une énième apparition amusante dans la saga. Mais il peut également décevoir sur certains aspects précités et il est donc probable que les fans des autres franchises du studio Marvel soient très déçus.
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