
World War Z World War Z (v.o)

Date de sortie | 03.07.2013 |
Durée | 116 minutes |
Age | 16/16 |
Pays | États-Unis (United States) |
Distributeur | Universal |
Genre | Thriller , Epouvante |
Réalisateur | Marc Forster |
Acteur | Féodor Atkine James Badge Dale Mireille Enos [+] |
Producteur | Brad Pitt |
Note CLAP.CH |
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Note du public |
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Synopsis
Gerry Lane se lance dans une course contre la montre pour aider le monde à surmonter ses divisions et faire face à l'apocalypse. Dans tous les pays, par tous les moyens, chacun devra se battre car l'humanité n'aura plus qu'un seul espoir de survie : la guerre.

Laurent Scherlen | Lundi 1 juillet 2013

Remy Dewarrat | Lundi 1 juillet 2013
Ne cherchez plus, le voici le fameux blockbuster de l'année et il faudra faire très très fort pour le surpasser. World War Z de Marc Forster renvoie à leur copie toutes les méga productions de l'année, car ce long métrage qui évite astucieusement tous les pièges du genre, fera plus date, espérons-le, que d'autres mastodontes portés aux nues par un public de moins en moins exigeant, se satisfaisant, dans une complaisance crasse, des recettes à l'emporte-pièce, ne cherchant que la sensation physique et l'amusement de masse.
Ici, on a droit à une intrigue palpitante menée tambour battant dès les premières minutes, ne cherchant pas à épater à renforts de coups de théâtre qui deviennent ridicules à force de surenchère, et ne distillant aucune scène gore. Etonnant pour un film de zombies? Oui, et dans le sens le plus positif du terme. Regretter, dans ce film, l'absence de boucheries et autres brutalités graphiques immotivées, relève du faux procès, car Marc Foster et son équipe, au lieu de se vautrer dans un sensationnalisme à deux balles, réussissent à créer une tension plus que remarquable. Là où n'importe quel tâcheron servile aurait pris un malin plaisir à détailler en gros plans visqueux l'amputation d'une main, Forster ce contente pertinemment de montrer la réaction des deux personnes impliquées dans cet acte violent, en filmant l'expression de leurs visages. Ce que d'aucun pourront prendre pour des économies de moyens devient ici une pure démarche de créateur très efficace; voir la peur chez quelqu'un sera toujours plus stressant que de découvrir ce qui l'a provoquée.
Le film est à l'image de l'urgence de son propos, une course contre la mort. Mais là encore, Forster prend le contre-pied en choisissant de ne pas filmer son action de façon systématiquement chaotique. Au milieu de ce qui ressemble à une énorme cohue, il intègre des plans très larges qui montrent l'amplitude du désastre qui se joue sous nos yeux et ces scènes doivent énormément aux artistes infographistes, livrant un travail qui laisse pantois d'admiration.
Une fois n'est pas coutume, on peut profiter de la sortie de World War Z pour rendre hommage aux figurants, manne humaine souvent indispensable à la réalisation d'un film. C'est même Brad Pitt le premier qui aime à répéter dans les interviews combien il a été impressionné par certaines de ces personnes qui exécutent, il faut le dire, des prouesses physiques, en jouant dans des poses souvent improbables. Ils sont mis en avant et à rude épreuve dans un grand nombres de scènes de foule. Le danger ne vient pas de la férocité de ces êtres contaminés mais de leur nombre et de la puissance qu'engendre cette masse incontrôlable. Dans World War Z, il ne s'agit pas d'affronter ces créatures la fleur au fusil à grands coup de gonflette et de mitraille chère aux nostalgiques des années 80, mais de sauver sa peau en restant le plus discret possible.
Ce long métrage innove aussi dans sa manière d'aborder l'ennemi. Les contaminés ne sont pas que de vulgaires hérésies de la nature, ce sont avant tout d'anciens humains et les survivants les voient tels qu'ils sont, tout en sachant qu'ils sont malheureusement perdus: à aucun moment on assiste à un grossier jeu de massacre sans l'ombre d'une fibre impérialiste à l'américaine; mieux, les gens se solidarisent quelles que soit leurs ethnies ou leurs croyances, face à ce danger qui les concerne tous et qui leur fait mettre leurs querelles intestines au placard.
Impliqué en qualité de producteur, Brad Pitt signe là une de ses meilleurs performances dans le rôle d'un ancien agent aguerri aux situations les plus extrêmes, mais radicalement dépassé par cette contamination mondiale. Il joue la sobriété en faisant de son personnage un être humble, loin du super héros prétentieux prêt à casser du zombie.
Et finalement, ce serait un grave oubli de ne pas dire un mot sur l'excellente bande originale composée par Marco Beltrami et bénéficiant de deux titres écrits par Matthew Bellamy et interprétés par Muse. Là aussi, aucune surenchère, aucune démesure, juste une musique en parfaite adéquation avec l'univers de fin du monde qui s'empare du film, résumé dans un magnifique thème au piano qui ne cherche jamais à tirer les larmes.
World War Z est une telle exception dans le monde très fermé des blockbusters qu'il risque malheureusement de provoquer l'incompréhension et, si c'est le cas, son échec, en tout cas critique, serait incompréhensible et immérité.

Jean-Marc Detrey | Lundi 1 juillet 2013
On aurait pu penser que notre Marc Forster national, après Bond 007, se laisserait happer par l'appel des majors et attrape le virus de la platitude des blockbusters hollywoodiens. Ce n'est qu'a moitié vrai.
Le réalisateur est aux commandes d'un gros budget certes, avec un acteur bankable certes, mais il est assisté d'un scénario qui tient la route et surtout, il y ajoute la "Forster's Touch".
Il réussit à rendre un banal et déjà-vu film de zombies, contaminés, ou autre fin du monde, en une oeuvre touchante et intéressante dans le traitement de ses personnages et de son histoire.
D'entrée, le réalisateur nous met au parfum avec la fameuse scène du bouchon urbain, vu dans la bande annonce et qui vire au cauchemar. Cette scène est d'une tension phénoménale qui monte crescendo pour atteindre son paroxisme avant de retomber et de vous laisser souffler avant de repartir de plus belle, tel un "ride" rondement mené.
Les cent-seize minutes du métrage sont du même acabit. Et ce qui est intéressant ici, c'est que Marc Forster utilise ces temps morts soit pour approfondir ses personnages, soit pour développer l'histoire qui se déroule sous nos yeux. A noter tout de même une scène de blabla qui tire légèrement en longueur en milieu de métrage, mais elle sera vite oubliée avec la suite du menu.
Peu violent visuellement, le film ne rivalise pas avec les effets gore à la Walking Dead ou 28 Weeks Later. Sur le moment, on se dit que le film mériterait quelques gouttes de sang et boucheries de plus, chères à Frank Darabont ou Georges Romero.
Mais après réflexion, le film se suffit comne cela. Les scènes sont menées tambour battant et nous scotchent au siège par leur tension et leur effets surprises rondement menés et par une bande-son qui accentue cet état de stress, ressenti durant l'action. On ne parlera pas de film d'horreur mais plutôt d'épouvante, de par son traitement.
World War Z est véritablement une bonne surprise et une des grosses productions de l'été des plus réussies.
Bryan | 04.08.2013 17:26
Minnie | 21.07.2013 00:49
Mustafa | 20.07.2013 18:09
Jaques | 18.07.2013 05:22
Pascal | 16.07.2013 20:23
Raph | 16.07.2013 09:13
Séraphine | 15.07.2013 08:24
Lucie | 10.07.2013 06:23
Christiane | 09.07.2013 06:20
Mimi | 07.07.2013 06:56
FrancesLigo | 07.07.2013 06:51
Karelle | 07.07.2013 06:44
lolo27 | 05.07.2013 23:05
Dralune2 | 05.07.2013 22:57
Charlotte | 05.07.2013 22:38
jenifer | 05.07.2013 22:24
Aleytys | 05.07.2013 13:47
Joachim | 05.07.2013 13:34
Bradounette | 05.07.2013 13:03
Julie R. | 05.07.2013 12:46
bernardnovet | 05.07.2013 11:19
Mélanie | 05.07.2013 10:31
Albion | 05.07.2013 07:00
Albus | 05.07.2013 00:50
Caroline | 04.07.2013 20:49
Minnie | 03.07.2013 00:04
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